REGARD SUR L'HISTOIRE DE LA R.D.CONGO, D'HIER A AUJOURD'HUI

NB: Je ne suis pas l'auteur de ce texte, je l'ai juste traduit de l'anglais au Français. Mes excuses pour des erreurs éventuelles. La version anglaise du texte, vous la trouverez sur le www.resolutionpossible.co.uk

CONGO COLONIAL

Le 19ème siècle a vu une grande vague d'explorateurs européens de s'aventurer dans l’intérieur de l'Afrique. Jusque-là, les liens commerciaux européens étaient pour la plupart le long de la côte du continent. Suite à la célèbre expédition de Henry Morton Stanley de l'océan Indien au port de Kinshasa par voie terrestre roi Léopold II de Belgique a tenu à «découvrir la région en grande partie inexplorée du Congo, et civiliser ses habitants» (et bien sûr profiter des ressources naturelles présentes) . Il a fondé l'Association internationale de l'Afrique à atteindre cet objectif.
En 1877, ce qui est maintenant connu comme la RDC, est devenu le Congo Free State, la propriété personnelle du roi Léopold II. Cela a commencé ce qui est maintenant appelé la «ruée vers l'Afrique» avec d'autres puissances européennes désireuses de jalonner un claim à la richesse naturelle de l'Afrique. Règne du Roi Léopold du Congo était connue pour son exploitation violente des populations locales dans la collecte du caoutchouc et de l'ivoire disponibles, parfois considéré comme un génocide. Selon des sources, des soldats belges prendraient les femmes d'un village en otage, ordonnant aux hommes de percevoir leur quota mensuel de caoutchouc de la forêt environnante afin d'obtenir leur libération. Les femmes étaient souvent violées par les soldats, et certains sont morts de faim avant que les hommes soient revenus.
En 1908, dans une décision encouragée par les activistes internationaux des droits de l'homme, le gouvernement belge a pris le contrôle de l'Etat indépendant du Congo, qui est devenu connu sous le nom du Congo belge. La richesse extraite du Congo belge était dès lors attribuée à l'Etat belge.
En début des années 1950 colonies deviennent indépendantes, et le gouvernement belge est sous pression pour permettre au Congo belge à devenir un État autonome au pouvoir. Il y a eu une augmentation dans les évolués (les gens instruits, les Congolais de classe moyenne), y compris Patrice Lumumba, qui a fondé un groupe national, parti indépendantiste non tribal influencé par des idéologies communistes. Alors que la pression internationale et interne pour une plus grande indépendance, pro indépendance des émeutes a eu lieu en 1959.

LA CRISE DU CONGO

La République du Congo est devenu indépendant le 30 Juin 1960, comme une tentative d'éviter une pleine «Guerre de l'Indépendance" soufflait. Patrice Lumumba est devenu premier ministre, avec Joseph Kasa-Vubu comme président. Quelques mois plus tard, Kasa-Vubu a rejeté Lumumba en faveur d'un ministre plus modérée premier, qui a refusé d'accepter Lumumba. Avec les tensions entre Kasu-Vubu et Lumumba, et la crainte d'un soulèvement par les fidèles de Lumumba, le colonel Joseph Mobutu a dirigé un coup d'Etat soutenu par la CIA en Septembre renverser le gouvernement. Lumumba est arrêté à plusieurs reprises dans les mois qui suivent. Après avoir été capturé par les troupes loyales à Mobutu en Décembre, il est publiquement battus et forcés de manger des copies de ses propres discours. Il a ensuite été battu et assassiné devant un peloton d'exécution, soi-disant en présence de fonctionnaires belges (LIEN). Cela a conduit à un tollé émotionnel public par les fidèles à Lumumba.
Dans les années qui suivirent le pays a été divisé en quatre sièges du pouvoir qui n’a pas pu s'entendre sur une façon de gouverner le vaste territoire de la République du Congo comme un seul. Ces parties ont finalement convenu de former un État fédéral de provinces congolaises, bien que le Tshombe sécessionniste (en espérant pour la sécession de la province du Katanga) opposé à ce plan. Sa main a finalement été contrainte, avec le soutien de l'ONU, mais le désir du peuple de faire sécession du Katanga reste.
Les turbulences se poursuit avec Mobutu à nouveau prendre le pouvoir avec le soutien de la CIA en 1965. Tout au long de son règne, il existe de nombreuses mutineries connus comme les mutineries de Kisangani, mais conserve le pouvoir de Mobutu.

ZAÏRE (1971-1997)

En 1971, Mobutu a changé le nom du pays vers le Zaïre en 1971 et a chuté "Joseph" son prénom devenant Mobutu Sese Seko, et a encouragé tous les Congolais à faire de même. Pendant la guerre froide gouvernement de Mobutu bénéficié du soutien des Etats-Unis, en dépit des allégations de corruption.
Avec la fin de la guerre froide soutien américain et occidental pour Mobutu diminué. Ses adversaires politiques voulaient une réforme, et en dépit de Mobutu promet guère changé. Mobutu avait une étroite amitié avec le président rwandais Juvénal Habyarimana qui était hutu. Après la mort de Habyarimana dans un accident d'avion qui a déclenché les violences de 1994 au Rwanda, et la défaite des Hutu millitia par le tutsi, Mobutu a invité les Hutus, connu sous le nom Interahamwe, à fuir vers le Zaïre.
Cet afflux de Hutus du Rwanda dans les provinces du Kivu, dans l'est du Zaïre, enflammant Hutu-tutsi tensions dans cette partie du Zaïre. Dans son livre « Blood River », Tim Butcher cite Justin Bomboko Marie, ancien ministre des Affaires étrangères sous Mobutu qui dit: «La grande erreur que Mobutu a été de devenir amis avec les Hutus à l'Est de notre pays. En s'alliant avec les Hutus au Congo dans les années 1980 et début des années 1990, Mobutu a jeté les bases de la crise actuelle ".
Suite à cette tension, 1996 forces armées, dirigé par Laurent Désiré Kabila capturé une grande partie de l'est du Zaïre, à partir de la première guerre du Congo. Ambition Kabila pour renverser Mobutu ont été soutenus par l'Ouganda, le Rwanda et le Burundi, comme ils ont soutenu le tutsi et je voulais voir tout soutien aux Hutus disparu. Suite à des pourparlers de paix ont échoué Mobutu a finalement fui en exil en 1997 et Kabila s'est autoproclamé Président de la République démocratique du Congo, marquant la fin de la première guerre du Congo.

REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Après la victoire de Kabila, il a insisté sur le fait que les troupes étrangères qui avaient aidé son coup quitté le pays. Cela a été rencontré réticence de l'Ouganda et du Rwanda, en raison de l'accès aux ressources naturelles dont ils jouissaient alors en poste à l'Est du Congo. Les relations entre Kabila et l'Ouganda et le Rwanda est tombé en panne au cours des prochaines années.
En 1998, les troupes du Rwanda et de l'Ouganda ont envahi la RDC dans l'espoir d'éliminer Kabila du pouvoir, afin de sécuriser l'accès aux ressources de la RDC. Ce fut le début de la Seconde Guerre du Congo. Kabila a été soutenue par troupes angolaises, namibiennes et zimbabwéennes, mais seulement parce qu'il a fait une affaire avec eux alors qu'ils étaient stationnés au Congo, ils pourraient garder le bénéfice de certaines ressources naturelles du Congo (par exemple l'huile, le cobalt et les diamants). En 1999, les pays concernés ont signé l'accord de paix de Lusaka. Le Conseil de sécurité a envoyé 5.000 soldats de la paix de l'ONU à observer le cessez le feu (MONUC), mais les combats se poursuivaient.
Rapport de l'ONU en 2000 a conclu que: «les présidents Kagame et Museveni sont sur le point de devenir les parrains de l'exploitation illégale des ressources naturelles et la poursuite du conflit en République démocratique du Congo. Ils ont indirectement donné des cartels criminels une occasion unique d'organiser et d'exploiter dans cette région fragile et sensible. "
Laurent Kabila a été tué en 2001 par un de ses gardes du corps et remplacé par son fils Joseph Kabila présumé. Tim Butcher décrit comment «il était presque impossible" de trouver des informations à propos de ce nouveau leader, qu'il «ne pouvait même pas savoir son âge". L'Ouganda, le Rwanda et les groupes armés de l'ONU ont convenu d'un «pull-out» plan, avec l'Ouganda et le Rwanda le retrait des troupes en retrait de la ligne de front. En ce moment, environ 2,5 millions de personnes avaient été tuées dans les combats.
En 2003, les dernières troupes ougandaises ont quitté la RDC et un gouvernement intérimaire est formé marquant la fin de la Seconde Guerre du Congo. La guerre directement impliqué huit pays africains, ainsi que près de 25 groupes armés. En 2008 5,4 millions de personnes avaient été tuées par la guerre et ses conséquences, la plupart du temps de la maladie et de la famine. Des millions d'autres ont été déplacées de leurs foyers ou des demandeurs recherchés dans les pays voisins.
Une nouvelle constitution a été créée en 2005 et est entrée en vigueur un an plus tard. En Juillet, 2006 les premières «élections libres» dans 40 ans d’indépendance ont eu lieu, où Joseph Kabila a été élu en tant que Président de ce qui a été considéré comme un processus électoral crédible, où près des deux tiers des électeurs ont voté.
En 2007, la RDC, le Rwanda et le Burundi relançaient le bloc économique régional des Grands Lacs, Communauté économique des pays, connu sous son acronyme français CEPGL.

CONFLIT DANS LES KIVUS

Le conflit poursuit actuellement dans les provinces du Kivu, découle directement des affrontements entre Hutus et Tutsis au Rwanda en 1994. En 1994, des Hutu rwandais génocidaires installés dans des camps de réfugiés autour de la ville congolaise de Goma. Dans ces camps de l'élite Hutu ont pu tirer parti de leur situation pour reconstruire et renforcer leur groupe armé, les Forces démocratiques pour la libération du Rwanda (FDLR) et de continuer leur combat contre le FPR tutsi dirigé. Les FDLR ont recruté un grand nombre de leurs rangs dans les camps de réfugiés à Goma, avec environ 6.000 à 8.000 combattants FDLR pensé pour être opérationnel aujourd'hui. [Lien de Linda Pulman]. Le CNDP est un groupe rebelle basé en RDC qui était autrefois l'un des groupes les plus destructeurs dans l'Est du Congo, mais a depuis désintégré et la transition pour devenir un parti politique. Son objectif principal était de protéger la population tutsie dans l'est du Congo et à combattre les FDLR. Comme l'un des groupes les plus forts des rebelles dans l'Est du Congo, le CNDP a perpétré des atrocités de masse. Depuis sa désintégration en 2009, de nombreux combattants du CNDP intégrés aux FARDC tandis que d'autres rejoint les milices. Les groupes armés qui découlent de cette situation continuer à exploiter le manque de gouvernance dans l'est du Congo afin de maintenir le contrôle des ressources naturelles lucratives, comme l'étain, l'or et le Coltan.