Partie 1 : LA POLITIQUE CONGOLAISE À LA LOUPE : DÉCRYPTAGE D'UNE SÉRIE D'ERREURS

Je ne suis qu’un blogueur, mais bien plus, je suis patriote congolais (RDC). Ceci est une analyse portant sur les faits de triste mémoire qui ont conduit mon pays là qu'il se trouve aujourd'hui. Seuls quelques faits m'ont intéressé, mais les spécialistes pourraient en dire mieux. Il s'agit de ma part de vérité tirée des observations, discussions et de ce qui se dit. La politique congolaise n'a jamais été droite, ou jamais clairement comprise par les Congolais que même ceux qui la font n'arrivent pas à la maîtriser. D'où les malaises qui ruinent le progrès du congolais.  C'est de cela qu'il s'agit dans cette analyse...

La petite époque que j'ai vécue de l'histoire de mon pays (la RDC) m'a beaucoup appris que je ne sais plus tout contenir. Je suis né sous Mobutu, le fameux dictateur décrié. Lorsqu'arrive Laurent-Désiré KABILA au pouvoir (en toute illégalité aussi), je voyais tout sans maîtriser les coulisses. Mais c'est avec la finale de la famille Kabila, jouée par Joseph KABILA, que j'ai ouvert les yeux. Aujourd'hui, je narre ma part de vérité observée. C'est mon point de vue!

*Globalités

Ce dont souffre la RDC est la conséquence d'une mauvaise gouvernance répétitive depuis des décennies et des générations. Ça doit être un syndrome encore inconnu. L'autre malaise, à mon avis, c'est cette "malchance" qu'on a eue d'avoir les Belges comme colons si pas colonialistes. Ils ont su nous léguer leur désordre, mais malheureusement les héritiers ont plus éternisé le mal. Et comme si cela ne suffisait pas, chaque dirigeant veut toujours écrire à sa façon l'histoire du pays. Nos présidents font toujours table rase des réalisations de leurs prédécesseurs et promettent au peuple le paradis. Pourtant, à la fin c'est souvent en enfer qu'on finit la course. De leur coté, les citoyens, largement naïfs, se sont trouvé un métier : chanter, danser, acclamer, transporter les démagogues. Le mot est fort, mais la vérité est là. Je ne parlerai pas de la répression contre les Droits de l'Homme.

* Les erreurs qu'il fallait éviter

- Premièrement, l'ouverture de toute éducation à n'importe qui.

En effet, tout le monde a droit à une éducation de qualité, mais je crois que ceux qui aspirent à la gouvernance devraient avoir un certain cursus scolaire surveillé. L'ENA existe en France pour des objectifs spécifiques de ce pays, par exemple. Je donne raison à Lunda BULULU qui appelait la nation au choix entre un enseignement élitiste et celui de masse. Hélas, le premier a été ignoré. Je comprends alors que mon pays n'ait pas de véritable élite politique, tout le monde étant formé comme n'importe qui, peu importe les universités qu'ils ont fréquenté plus tard ailleurs. Et quand certains choisissent l'étranger pour leur formation, ils oublient qu'aucun pays du monde ne prévoit de former spécifiquement pour la RDC, sauf celle-ci elle-même. Pas étonnant que ceux qui nous reviennent de Sorbonne ou de Harvard ne fassent pas la différence d'avec ceux qui ont étudié à Kinshasa ou à Kisangani (deux villes de la RDC). Ils n'ont pas été formés au modèle congolais, et c'est tout. Pendant ce temps, la légèreté domine les mesures admises dans l'enseignement nationale, pourtant intelligents et forts sont les congolais.

La magie n'existe nulle part, il suffit simplement d'une volonté politique de bien faire, et d'un engagement plus citoyen des jeunes congolais à étudier pour la vie et pour la nation. A l'État de penser à la reforme car le Congolais a besoin d'une formation élitiste.

***Ne quittez pas, la suite de cet article arrive dans la deuxième partie. Nous continuons à vous présenter nos analyses et pensées sur la marche de notre société, notre pays, la RDC.***©Fidèle BWIRHONDE ©fideleblog.canalblog.com