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Le Blog de Fidèle Bwirhonde
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2 janvier 2015

LA LANGUE FRANÇAISE À LA CROISÉE DES CHEMINS !

Comment prouver qu'on est détenteur d'un tel diplôme que par des preuves pratiques ? Suffit-il d'en parler ? Clairement, difficile de trancher. Plus difficile encore pour nombreux de ces anciens élèves d'hier aujourd'hui étudiants ou diplômés, de défendre leurs parcours. Et quand c’est le Français, c’est la catastrophe : les mots s’inventent, les tournures se créent, et le sens aussi, pour dire la même chose. Mais alors : Étudier pour la vie ou pour les cotes ?

Deux lettres de demande d'emploi... *FideleBlog*J'en ai vu de toutes les couleurs. Habitant le plus grand État francophone du monde, je me dis que notre renommée, quant à ce, devrait impliquer notre position pour la langue française. C'est le contraire qui est vrai. Églises et « églisettes » se sont multiplié chez-nous (symbole de misère), mais les écoles plus encore. Pourtant les efforts pour garantir la qualité de l'instruction ne se concrétisent pas toujours comme chantés.

C’est de deux lettres de demande d’emploi, largement déséquilibrées, disons désaxées, que cet article est parti. L’une de deux est tombée entre mes mains, une autre je l’ai découverte sur facebook après tant d’autres tellement insolites. Des insolites qui ont réveillé en moi plein d’interrogations : Pourquoi et pour qui étudions-nous ?  Puis de mémoire, je me suis fait revivre mon parcours scolaire et académique. Constat final : le système est malade, gravement.

Elles sont belles les constructions scolaires actuelles, très beaux les manuels scolaires ici et ailleurs, sans rien à en dire des contenus. Belles aussi, mais pas toujours bonnes, sont les méthodes utilisée pour enseigner. J’en tenais rigueur la Belgique que j’accusais d’avoir mal posé les fondations de tous les systèmes, avant de comprendre que bien qu’ils aient fait ce qu’ils ont pu, on n’a pas pu garder la cadence.

Les voilà à la recherche d’un emploi, une offre a été découverte sur internet ou au coin de la rue. On se met à réveiller ses vieilles belles phrases, on organise ses idées et puis, une lettre de demande d’emploi. Mais quelle lettre ? Bon fond, peut-être, mais la forme trahit, le langage désole. Didier MAKAL parle de « Sexes des mots » lorsqu'il analyse les nouvelles tournures, les accords invraisemblables,... qui font les nouveaux usages. Une langue proche du Français et de la langue maternelle tient alors lieu de la langue de Molière. Et le tour est joué.

C’est vrai, le Français n’est pas notre langue, mais on l’a adopté. En en faisant notre langue officielle, on a fait du Français notre langue tout simplement. On se fanfaronne à écrire et/ou à parler Français, on fuit nos langues d’origines, puis on torture cette langue, à quoi ça sert…

Dans plusieurs pays du monde, même dans le plus grand francophone, la RD Congo, c’est finalement l’Anglais et l’informatique qui vont à l’assaut contre le Français. Ce dernier n’a pas encore perdu sa fierté, mais en vérité, Molière ne se réjouirait point de l’état actuel de sa langue.

Bref, la francophonie comme la France, a beaucoup d’efforts à fournir pour redorer cette langue que nous aimons chèrement. Bien l’écrire et bien la parler, c’est une lutte au quotidien pour nous autres. Alors, permettre à quelqu’un de la torturer, c’est lui permettre de me torturer. A, B, C, D, c’est parti pour vous améliorer. ©Fidèle BWIRHONDE  ©fideleblog.canalblog.com

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