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Le Blog de Fidèle Bwirhonde
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3 octobre 2014

10 MOIS APRÈS Mamadou NDALA, UN PROCÈS PEU CRÉDIBLE S'ALLONGE A L'OUVERTURE

 A la tête d'un bataillon des Forces armées de la RDC dans le Nord-Kivu (Est du pays), victorieux de plusieurs assauts contre des rebelles, le Colonel Mamadou NDALA n'a finalement pas été plus lourd à souffler qu'un postillon. Pourtant adulé par ces habitants de BENI qui voient par ses percées militaires naître un espoir de paix, et alors qu'il venait de prouver qu'il pouvait faire la différence, il est assassiné, victime de sa loyauté et de son patriotisme. Embuscade ou pas, ce vaillant soldat congolais a été tué, assassiné, comme si quelqu'un surveillait ses mouvements, gérait son temps et était gêné pas ses démonstrations. C'est bien triste.

Au milieur, le Sergent-Major Arsène NGABU Ph. @TheErickShowCe 2 janvier 2014, lorsqu'on mettait fin à sa vie, Mamadou était conduit par le sergent-major Arsène NGABU qui avait survécu. Neuf mois après son assassinat, voilà qu'un procès s'ouvre à BENI. Le 1 octobre, ce fameux sergent-major, « témoins-clé », en état de prévention, dans l'affaire Mamadou NDALA, a été le premier à la barre. Et son récit était bouleversant, accusant le procureur de l'avoir forcé peu après le forfait, à faire des aveux. Une accusation sûrement difficile à digérer pour la cour militaire ou alors le procureur. Mercredi matin, il est 5 heures du matin locales, le sergent-major est mort. Comment et de quoi est-il mort ? L'autopsie se réclame pour déterminer la suite du procès.

Je suis passé au siège du cadre de concertation de la société civile, antenne de Lubumbashi, où j'ai rencontré Bertin KABWIT, assistant en Bonne gouvernance et développement : « Je crois que ce pays a besoin de mieux que ça. Beaucoup de nos officiers n'ont pu et ne pourront pas ce que Mamadou NDALA a réalisé. Et voilà qu'on retrouve le témoin mort, lui qui devrait être protégé. Si cela n'a pas d'impact sur le cours du procès, elle influencera à coup sûr l jugement. Nous mettons déjà en doute l'issu du procès, si seulement on ne peut prouver comment est mort le témoin principal. Qui avait à gagner dans sa mort ?, s'interroge-t-il ».

Attendre la vérité, ce n'est évident donc! Le malheur des uns fait le bonheur des autres. Ceux qui pleurent la mort de ce colonel n'ont pas où exprimer leurs douleurs. Ceux qui feignent de pleurer ont la voix de parler pour tous, sans rien dire de ce que tout le monde attend.  ©Fidèle BWIRHONDE  ©fideleblog.canalblog.com

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