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Le Blog de Fidèle Bwirhonde
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30 avril 2014

BÂTIMENTS PUBLICS DE LUBUMBASHI, DES ARBRES QUI CACHENT LA FORET!

La lutte contre l'insalubrité à Lubumbashi (RD. Congo), ne se porte pas mieux que la multiplication de tas d'immondices dans la ville, mais des efforts seraient fournis par les services urbains. Quant aux méthodes utilisées, aux cibles visées et aux résultats atteints, on peut se permettre un doute fondé.

L'invisible de LubumbashiLa ville regorge de plusieurs bâtiments publics dont l'importance et l'histoire font d'eux des monuments et espaces de référence dans la ville. Dans l'ensemble, ce sont des bâtiments abritant des services de l’État et qui contribuent largement au budget national; et pourtant! Ceux d'entre eux, gérés sinon abritant d'honnêtes gens connaissent périodiquement des coups de peinture sur toutes les parties visibles par les passants. Derrière ces mêmes bâtiments se cachent l’incroyable et l'inacceptable dans une ville: poubelles, toilettes en plein air, fourrières,...

C'est l'arbre qui cache la forêt, pour ainsi dire. Alors que ces bâtiments abritent les mêmes services commis à l'hygiène et l'assainissement de la ville, ils demeurent méconnaissables, malgré eux. On se souviendra qu'il y a plus d'un an, un appel avait été lancé au citoyens de la ville de contribuer avec un dollar américain (au minimum) pour redorer l'hôtel de la ville, mais voilà que malgré tout, rien a changé. Pire, ce beau bâtiment garni entre autres de marbre a vu une partie de ses murs subir de coups de chaux, avec des résultats d'une incompatibilité criante. Quel génie, s'exclamerait-on!

Aujourd'hui derrière le palais de justice, hommes et femmes se bousculent pour se trouver de l'espace où faire leurs besoins intimes (surtout pisser). Avec eux se faufilent des épaves de véhicules abandonnées, des véhicules saisis et ceux des employés de la justice. Plus grave, on y trouve des bouteilles remplies d'urines, comme si elles venaient des bureaux, mais on ne peut le prouver. Alors passer par là exige aujourd'hui un bon contrôle de son odorat, avec attention et prudence de peur qu'on ne tombe sur un scandale.

La population, impuissante face aux descentes des services urbains causant débandades et destruction de petits commerces dans la ville, disant lutter contre l'insalubrité, s'interroge sur ces vieux sièges de l'insalubrité. Est-ce de l'oublie, une stratégie ou une faiblesse? On parle volontiers d'hypocrisie dont seraient victimes certains citoyens, bien qu'à raison, mais avec des procédures dénoncées.

C'est dommage quand on constate la même situation dans les enceintes des ministères, des divisions et autres représentations publiques. L’État a du pain sur la planche. Pourtant les gens qui travaillent dans ces espaces vivent dans des villas bien équipées. Triste réalité, mais vraie.

L'on voudrait bien que la ville soit propre, mais partout. Que lorsque des étrangers arrivent chez nous, qu'on soit courageux à leur faire visiter la ville et non pas seulement quelques bâtiments reconstruits. On n'est pas niais, et on ne peut l'être pour toujours. ©fideleblog.canalblog.com

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