APRÈS Joseph KABILA, QUEL PROFIL POUR LE FUTUR PRÉSIDENT DE LA RDC?
Ils connaissent des guerres, ils se font surprendre par des tirs nourris de balles, les citoyens s'interrogent enfin. On le sait, c’est le peuple qui fabrique les dictateurs, il a aussi le pouvoir d’enraciner la démocratie. Alors, à l’issue d’une élection, le président élu doit être le choix du peuple et ses actions seront la conséquence du choix des citoyens. En 2016, Joseph KABILA aura épuisé son second mandat constitutionnel. En vérité, il épuisera ses 15 ans au pouvoir. Le peuple devra élire un nouveau président pour sa destinée. Mais quel type vaudra mieux?
C’est là que se joue l’avenir du pays. Choisir c’est mettre en jeu une bonne partie de son existence, de sa vie, de son avenir. Et c’est ce que la Rdc devra faire en 2016, après Joseph KABILA. Pourtant la classe politique congolaise actuelle est tellement confuse qu’on se demande qui d’eux conduira mieux la nation. De la majorité comme de l’opposition, nul ne convainc le peuple, et c’est là nos inquiétudes. Ils privilégient tous leurs intérêts personnels, se trouvent mêlés aux guerres dans le pays, trafiquant armes et minerais, organes humains etc. D’autres s’efface du pays, vont vivre en occident et ne reviennent quelques mois avant les élections pour postuler.
Mais alors, quel profil pour le président à élire en 2016 en Rdc? Peu de citoyens y pensent attendant la dernière minute, c’est pourtant le moment. De mon point de vue, le futur président devrait un citoyen, prêt à mourir pour les frontières nationales et l’intégrité territoriale, le peuple et les richesses du pays. Il devrait bien connaitre le pays et le peuple. Inversement, le peuple devrait aussi le connaitre le mieux possible. Avoir vécu au pays au moins pendant les cinq dernières années, avec des véritables preuves sur sa nationalité. Il devrait être acteur de la pratique concrète, pas du verbe infertile. Plein d’autorité, il sera rassembleur, pacificateur, capable de créer une classe moyenne au pays avec une réelle politique sociale. Libre d’esprit et nationaliste, il devrait être plein de fierté pour le pays et ses concitoyens, il sera créatif et aussi bien défensif qu’offensif. Il sera capable d’émettre des opinions indépendantes, droites et défendables. Un homme digne de justifier ses actions, ses discours, ses investissements, les entrées et sorties du territoire, son appartenance ou pas une opinion internationalement soutenue.
Ce type d’homme, je ne le vois pas au pays aujourd’hui, peut-être dans les deux ans qui restent. Le choix du futur président de la Rdc devra être motivé par des raisons citoyennes et nationalistes, pas tribales ni pécuniaires. Tout commence aujourd’hui pas devant les urnes, le futur c’est maintenant, tout doit être pensé avant d’être fait pour l’avenir. On devra savoir que la voix d’un seul congolais engage tout un peuple. D’où, se servir de sa tête avant le vote! Vivement 2016… ©fideleblog.canalblog.com