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Le Blog de Fidèle Bwirhonde
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22 avril 2013

RDC : PROBLÉMATIQUE DE LA SUPÉRFICIE TERRITORIALE FACE A LA BONNE GOUVERNANCE

La question m’a été posée, je ne peux y répondre mais je lance un débat pour y réfléchir. Tenez, un peu plus de 2 345 000 Km², c’est la taille de la RDC.Probablement le seuls à avoir neuf voisins et une dizaine de lacs. Onze énormes provinces la constituent à nos jours. Mais une promesse d’un découpage en 25 provinces facilement gouvernables perdure depuis quelques bonnes années, légalement. Faut-il  le rappeler, la RDC est aujourd’hui le deuxième plus grand pays d’Afrique. Ses riches la place parmi les plus grands du monde. Pourtant la problématique du découpage territorial s’y pose actuellemnt au regard de la gouvrnance superficielle constatée.

RDC__un_continent_pour_ses_gouvernantsLa taille de la RDC est bien sûre grande mais je ne crois pas assez qu’elle soit la seule cause des incapacités gouvernementales enregistrées. Les incapacités sont simplement liées aux hommes. La RDC n’est pas plus vaste que les Etats-Unis, pas plus que la Chine ou la Russie,… qui pourtant sont relativement bien gouvernés. En fait, il est encore plus question d’hommes et de choix. Car il y a aussi de plus petits pays que la RDC pirement administrés.

Par ailleurs, la superficie de la RDC n’est pas sans impact sur sa gestion. Aucun de ses quatre présidents successifs n’est parvenu à appréhender les besoins des citoyens, pas mêmes capable de gouverner convenablement la seule capitale du pays. Jusqu’aujourd’hui, le pays n’a pas encore eu un seul président qui connaisse réellent le pays pour savoir comment le gouverner, et cela serait lié à la taille du pays difficile à couvrir, dit-on. Le gouvernement n’est pas encore en mesure de répartir les forces armées sur tout le territoire national, pas même les services publics nécessaires. Cela s’observe aussi dans la répartition des chantiers d’infrastructures qui, bien que modestes, sont encore  limités aux seules villes, parfois impartialement. Des proudits nécessaires réalisés à l’Est du pays ne peuvent atteindre que péniblement l’Ouest du pays, et vice versa. La RDC n’est pas le plus vaste pays du monde mais si son découpage faciliterait une bonne gouvernance des Etats, fédérés ou pas, qui en ressortiront, tant mieux.

La problématique du découpage territorial est aujourd’hui source de beaucoup d’oppositions entre politiques et couches sociales, à cause des inégalités et des injustices dans l’attribution des chances au même peuple congolais. La réponse à cette préoccupation, si elle en est une, devient une urgence, sauf si on peut avoir un dirigeant à sa taille. Le débat est lancé, le thème est taillé, jugez-en la pertinence pour le bien de ceux qui sont congolais aujourd’hui ou qui les seront demain.  ©fideleblog.canalblog.com

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Commentaires
M
Correctif : Souvenez-vous de l'époque de BABYLONE !?
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M
S'il est constaté que le découpage territorial induit des inégalités dans les infrastructures de base existantes, il est aussi vrai qu'avant l'existence de telles infrastructures il n'y avait que la brousse partout. Ces infrastructures, qui par ailleurs sont demeurées presque inchangées dans leur globalité, avec souvent une vetusté généralisée, étaient bel et bien le résultat du TRAVAIL effectué avec volonté, courage et sacrifice par d'autres personnes que nous les bénéficiaires actuels. <br /> <br /> <br /> <br /> Donc, la problématique du développement est du ressort d'une volonté, d'une organisation, d'un courage et d'une fermeté pour le travail. Quand le service de cadastre vous octroie une parcelle de terre pour y construire une maison, au départ il n'y a que la brousse. Petit à petit la maison peut être érigée.<br /> <br /> <br /> <br /> Les avantages d'un tel découpage territorial sont nombreux. Il y aura beaucoup de besoins à satisfaire avec cela. Ce qui aboutit à la création de multiples emplois : autant des gouverneurs de provinces, des ministres, d'agents aministratifs,...et la création des sociétés selon les potentiels naturels de chaque province. <br /> <br /> <br /> <br /> Le pouvoir central s'occupera des infrastructures d'intérêt publique : énergies, voies ferrées, aérodromes, ponts et chaussées,...Les entreprise de toutes sortes émergéront: manufactures, agro-alimentaires, services et constructions, etc. Le développement viendra aussi par l'émulation d'une compétitivité et des échanges entre les provinces. <br /> <br /> <br /> <br /> Ne restons pas figés sur les vielleries,...les gens préfèrent rester toujours en ville, avec beaucoup de problèmes de confinement (routes limitées, morcellements des parcelles, jusqu'à combien de m2 par personne?) au lieu de "REMPLIR LA TERRE" tel que Dieu l'a recommandé. Souvenez-vous de l'époque de Noé !?<br /> <br /> <br /> <br /> MARCEL M.
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B
Vous appelez les Brazzavillois, « Voisins d’en face » par rapport à Kinshasa. C’est bien… Mais comment appellera-t-on nos voisins Rwandais par rapport à Goma et Bukavu où par endroit il n’y a aucune frontière naturelle? Ou les Zambiens par rapport au Katanga? La taille de notre Rdc cause beaucoup de problèmes! Il est plus facile d’obtenir une aide Zambienne à Sakanya avant que Kinshasa n’intervienne ou d’en obtenir de Gisenyi (Rwanda) pour Bukavu avant la réaction de Kinshasa, si la situation tourne mal.
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