SAMADI 15 DECEMBRE 2012: Joseph KABILA DEVANT LE CONGRES
Devant le congrès, ce samedi 15 décembre 2012, Joseph KABILA a prononcé son fameux discours sur l’état de la nation, le premier depuis sa réélection. Dans ce dernier, il est revenu sur la guerre à l’Et du pays et pour une fois il a cité le nom de l’agresseur, « le Rwanda ». « J'aurais bien voulu me livrer à cet exercice (discours) dans une ambiance de paix et de sécurité sur toute l'étendue du territoire (...) Mais hélas, notre pays traverse des moments difficiles, une fois de plus notre pays est soumis à une guerre d'agression qui nous est imposée de la part du Rwanda »
Tout le monde, de tous bords politiques, a reconnu cette libération de Kabila qui traîné à reconnaître son adversaire. « Il était incompréhensible que tout le monde le reconnaisse, le dise mais que le président de République le taise, ça gênait! » a déclaré la députée nationale, Mwayuma Kasende.
Oui, des personnes sont tuées, déportées, violées, torturées… Mais ce toujours des discours qu’on offre à la nation, pas d’actions concrètes. Ca ne semble par trop durer pour les malins gouvernants ! Des promesses de paix depuis plus de 10 ans nourrissent le quotidien des citoyens congolais de l’Est du pays. Des mensonges et de faux espoirs se suivent sans gêner les démagogues. Mais maintenant, les congolais demandent humblement « le passage à l’action! »
Par ailleurs, n’ayant pas de peuple uni même si je ne souhaite pas les tragédies du printemps arabes, ces guerres profitent aussi d’une politique gouvernementale mal pensée sur la pacification du pays, des divisions tribales au pays et des idées « du chacun pour soi » qui gouvernent les plus de quatre centaines de partis politiques qui existence en R.D. Congo. Mais aussi, les mains de grandes puissances mondiales s’en mêlent pour pourrir davantage la vie de congolais et piller malencontreusement de leurs richesses. « Pour les grandes puissances, la R.D. Congo a à donner qu’à recevoir ! Mais malgré tout, tout ce que nous demandons, c’est la paix partout au pays », me disait un citoyen de la ville de Lubumbashi.
Par Fidèle BWIRHONDE